Séminaire annuel du Conseil d'administration de l'URCEC

Les 9 et 10 mai, au Centre Jean Bosco de Lyon, le conseil d’administration de l’URCEC a consacré les deux journées de son séminaire annuel à approfondir les perspectives de l’union dans le cadre de la transition qui se présente à l’horizon des prochaines semaines. La question des évolutions qu’il importe de partager avec les réseaux dans les prochaines années a été centrale.

Pour ce faire, les administrateurs de l’URCEC ont commencé par relire les évolutions constatées depuis le rapport Delescluze de 2016, rapport qui avait ouvert la réflexion sur la nécessité de transformer le modèle d’organisation des services nationaux et d’anticiper les transformations à l’œuvre au sein des réseaux congréganistes.

Cela a permis par la même occasion de pointer les problématiques, autour notamment du maillage des régions et de l’accompagnement des pilotes, d’identifier enfin les sujets qu’il importe d’ores et déjà de remettre sur le métier, tels que la formation initiale et continue afin qu’elle réponde de façon encore plus précise aux attentes et besoins des participants. Le conseil d’administration a relevé au passage, les sujets qui cristallisent aujourd’hui quelques tensions et sur lesquels il est nécessaire de reprendre le dialogue avec les directeurs diocésains : conférence des tutelles, prêtre référent entre autres.

Afin de nourrir leur réflexion sur les enjeux à venir tant éducatifs qu’institutionnels, les administrateurs ont travaillé trois sujets d’actualité : mixité sociale, vocation d’enseignant et d’éducateur, modèle économique. Trois thématiques très différentes qui touchent aujourd’hui profondément notre institution dans sa réalité, voire dans son identité.

Le conseil s’est ensuite appesanti sur un enjeu majeur dans la transition actuelle des réseaux : la nécessité que les laïcs se structurent en corps constitué afin qu’ils puissent, le cas échéant, s’autonomiser de la congrégation ou de l’institut, condition d’une transmission de la congrégation si tel est son désir. Il importe en effet que les laïcs de nos réseaux adoptent une organisation qui non seulement s’inscrive dans le temps, mais soit elle-même, à son tour, dans la capacité à faire vivre et à transmettre cet héritage.

Si le séminaire a été un temps intense de travail et de réflexion, il a également permis aux participants de profiter d’une visite insolite en soirée, à savoir, les toits de la basilique de Fourvière. Un moment suspendu entre ciel et terre, dans une découverte pour le moins surprenante du génie des hommes et de la beauté du paysage lyonnais.