Histoire — Union des Réseaux Congréganistes de l'Enseignement Catholique

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Histoire

Les religieuses et les religieux, engagés dans l’enseignement et la mission éducative, ont toujours eu le souci de former les personnes, de tisser des liens inter congrégations et d’apporter leur contribution éducative originale au sein de l’Eglise et de l’Enseignement catholique.

L’URCEC est née le 1er juin 2006. Le préambule des statuts indique que « la Conférence des Supérieurs Majeurs de France (CSMF) et la Conférence française des Supérieures Majeures (CSM) à l’initiative de l’Union des Frères Enseignants, ont souhaité la création d’une Union des Réseaux Congréganistes dans l’Enseignement Catholique ».

La création de cette union s’origine loin dans le passé.

Les religieuses et les religieux, engagés dans l’enseignement et la mission éducative, ont toujours eu le souci de former les personnes, de tisser des liens inter-congrégations et d’apporter leur contribution éducative originale au sein de l’Eglise et de l’Enseignement catholique. Des Journées Nationales d’Etudes ont lieu dès 1945, organisées d’une part par l’Union des Religieuses Enseignantes (URE) et d’autre part par l’Union des Frères Enseignants (UFE). 

En 1967 est créée la Commission mixte de l’enseignement (CME).

Des Supérieures et de Supérieurs Majeurs de Congrégation ayant la responsabilité d’établissements scolaires, et des représentants de l’UFE et de l’URE la composent. Dans le contexte de la loi Debré et de la réorganisation de l’Enseignement catholique, la CME a deux objectifs prioritaires :

  • une réflexion sur le service de la tutelle 
  • un rôle de représentation de la vie religieuse auprès des instances nationales et diocésaines de l’Enseignement catholique.
En 1986, la commission mixte change de nom et devient la Commission des Congrégations dans l’Enseignement (CCE).

Elle élargit son champ d’action, devient une instance de réflexion pour toute question concernant l’éducation et contribue à la formation des laïcs à partir de la spiritualité des Instituts. Elle est présidée par une co-présidence (Religieuse/religieux) à partir de 1999. La CCE se dote d’un organisme de formation : l’ACE « Association pour l’animation des ‘’Communautés éducatives’’ ». Dans cette dynamique, trois colloques rassemblent plus de 5 000 personnes.

En 2003, la CCE évolue en « Commission des tutelles congréganistes » (CTC)

et les statuts sont modifiés. La commission s’ouvre à des laïcs, intègre aux objectifs précédents un souci de prospective et de formation de formateurs ou de délégués de tutelle ainsi qu’une réflexion sur la mission partagée laïcs-religieux. La CTC et le service tutelle de la CSM (institué en 1986) poursuivront leurs activités jusqu’à la mise en place de l’URCEC et d’un nouveau fonctionnement.

L’histoire montre une structure qui, sans cesse, a su évoluer, s’adapter, innover, sans perdre pour autant les objectifs premiers toujours d’actualité et la capacité d’une collaboration entre Instituts et entre religieux et laïcs. Comme le soulignait Sœur Marie-Chantal Duvault, présidente de l'Urcec, en 2006, année de sa création :

"L'union doit nous permettre de rassembler nos forces pour renforcer notre capacité éducative face aux défis d'aujourd'hui. Nous voulons construire ensemble des repères plus coordonnés, en conjuguant l'ouverture au monde d'aujourd'hui et l'esprit de nos fondateurs. "