Les ateliers. Quand l'avenir se dessine ... — Union des Réseaux Congréganistes de l'Enseignement Catholique

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Les ateliers. Quand l'avenir se dessine ...

La seconde partie de la journée a été consacrée à travailler concrètement la vision. Envisager cette évolution implique de partager un certain nombre de repères quant à l'évolution du paysage congréganiste dans une perspective hautement désiré et désirable. Assurément pas un travail de "prévisionniste", bien davantage un regard d'espérance qui témoigne de notre foi en l'avenir.

Animés par les membres du Conseil d'administration de l'URCEC, les ateliers ont en effet placé l'ensemble des participants dans une démarche à la fois active et collaborative qui les a invités à se projeter dans l'avenir. D'où l'importance d'un équipement de base : une espérance chevillée au cœur et au corps, une espérance qui témoigne de notre foi en l’avenir, de notre foi dans les jeunes, de notre foi dans le monde, de notre foi en Dieu...

Envisager cette évolution implique de partager un certain nombre de repères quant à ce que pourrait être le paysage dans une perspective hautement désiré et désirable. Elle engage à en reconnaître les caractéristiques, mais également à identifier ce qui contribuera à son succès ou participera de son échec.

Cette question engage bien entendu l'URCEC car si les réseaux sont le fer de lance de cette démarche, notre union doit aligner ses services sur la transformation envisagée. L’ambition de l’URCEC n’est pas d’entretenir « son parc d’adhérents » censé garantir son inscription dans le temps. Notre objet est et reste le service des réseaux congréganistes, notre ambition épouse donc bien la vocation de ces réseaux, le sens de leur existence.

 

Aujourd’hui, l’URCEC ne possède pas cette vision alors même qu’elle donne sens à l’action et permet de converger vers un horizon partagé. A contrario, l’absence de vision ne permet de progresser ensemble, pas plus qu’elle ne permet pas de mobiliser autour d’un projet fédérateur : l’engagement collectif se limite alors à la somme des contributions individuelles. 

A l’image de la « parabole » des trois tailleurs de pierre, il importe que nous rêvions la cathédrale que nous souhaitons ensemble édifier. L’interdépendance ne sera plus une question d’étayage d’un exercice donné entre les différents réseaux considérés, mais, une façon de concourir à réaliser un projet commun, de déployer une ambition partagée. 

Ces ateliers ouvriront dans les prochaines semaines, un espace d’approfondissement au sein du conseil d'administration de l’URCEC, mais également, c'est souhaitable, au coeur des réseaux eux-mêmes. C’est là une première étape. 

Les 5 et 6 janvier prochain, nous poursuivrons la réflexion et poserons ensemble, des jalons essentiels pour l’avenir des réseaux congréganistes mais également pour l’URCEC, et par là même, des gages pour la continuité de notre contribution à la vitalité du projet de l’Enseignement catholique.