Déployer une vision partagée : désirer, voir loin et large — Union des Réseaux Congréganistes de l'Enseignement Catholique

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Déployer une vision partagée : désirer, voir loin et large

Ce fut une belle assemblée au dire des échos des participants et des premières expressions de l’évaluation. Le sujet n’annonçait pas pour autant une journée de tout repos : la métamorphose des réseaux congréganistes, leur transformation pour que la vie et l’évangile continuent leur route. Une telle problématique nécessitait à n’en point douter, plus qu’une belle assemblée : elle engageait les participants à un travail de fonds, requerrait leur capacité à se décentrer, non pour prédire l’avenir, mais pour le rendre possible.

Belle, cette assemblée l’était d’emblée par le nombre – 130 participants – et une stricte parité homme / femme : un équilibre à priori juste improbable. Sa représentativité était renforcée par la présence de 82 des 92 réseaux que compte l’association. Par leur intermédiaire, 93 % des voix que compte l’URCEC ont ainsi pu argumenter, débattre, produire, se prononcer.

La présence de 3 membres de la CORREF dont sœur Véronique Margron, la Présidente, sœur Anne-Marie Grapton, la Secrétaire générale et le nouveau secrétaire général adjoint, frère Peré Ferré attestait de l’importance du rendez-vous. Au-delà d’une simple assemblée statutaire, la modification du statut de l’association prenait acte des évolutions de notre paysage congréganiste. D’où l’importance d’une représentation la plus large possible de notre union pour prendre la mesure de ce qui se joue profondément au cœur de notre collectif.

Trois impératifs pour nourrir la réflexion

La première partie de l’assemblée a permis à chacun de se saisir des enjeux inscrits dans une double intervention portée par les Présidents de l’URCEC et de la CORREF et complétée par un premier panorama des transformations à l’œuvre au sein des réseaux congréganistes. 

Fixer le cap. Il s’agissait pour le Père Jean-Noël de resituer l’action de notre union dans la perspective des dernières années et d’affirmer la perspective décisive des 15 prochaines : qu’on l’appelle de nos vœux ou qu’on le craigne, un cap sera franchi. Il importe en conséquence, à l’instar de nos fondateurs et fondatrices, de « Désirer, voir loin et large ». Cela implique de déterminer un horizon commun vers lequel converger, une vision qui porte notre ambition commune. 

Fonder la démarche. Dans la continuité de cette introduction, Sœur Véronique Margron a partagé sa réflexion sur les transformations auxquelles nous étions convoqués, explicitant notamment les chemins qui s’offraient à notre vulnérabilité. Elle a évoqué successivement le contexte de crise, le rapport au temps opportun ouvert au risque, à l’aventure, invitant à une nouvelle compréhension de l’universalité de la mission, appel au dépassement. Il s’agit en définitive moins de se soucier de sa propre identité que d’envisager les transformations que nous sommes prêts à consentir pour répondre encore et toujours à l’invitation du Christ : « que veux-tu que je fasse pour toi ? » et envisager la transformation, accueillir la dé-coïncidence comme espace de frottement, d’écarts qui ouvre à la possibilité d’une vie.

Dresser l’état des lieux. Il restait alors au secrétaire général de l’URCEC de dresser l’état des lieux des transformations à l’œuvre dans les réseaux congréganistes, transformations qui, sans dicter l’avenir, nous informent sur les dynamiques et principales inflexions à l’œuvre.

Si les enjeux ont ainsi été successivement posés, si la perspective de la réflexion globale en a été clarifié, il importait de favoriser une pleine appropriation par l'ensemble des acteurs en présence. C'était le sens de la seconde séquence dédiée aux ateliers qui se sont poursuivis jusqu'au milieu de l'après-midi.

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