Evaluation des établissements (2) — Union des Réseaux Congréganistes de l'Enseignement Catholique

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Evaluation des établissements (2)

Yann Diraison, secrétaire général adjoint de l'Enseignement catholique, donne les grandes lignes de l'inscription des établissements d'enseignement catholique dans le dispositif d'évaluation. Ce dispositif suscite selon son analyse plus de questions internes que de soucis de relation avec l'Etat. Leur mise en place implique un travail d’enrichissement réciproque

« Les conditions dans lesquelles l’enseignement privé sous contrat va s’inscrire dans le dispositif d’évaluation des établissements sont très ouvertes », souligne Yann Diraison, adjoint au secrétaire général de l’Enseignement catholique, suite à la rencontre de la présidente du Conseil d’Evaluation de l’Ecole avec la Commission permanente fin août, puis avec les directeurs diocésains mi-septembre.

« Ce dispositif nous pose en réalité plus de questions internes que de soucis de relation avec l’Etat », indique-t-il. Parmi elles, l’articulation de l’évaluation pilotée par le ministère avec les dispositifs d’évaluation en cours -visites de tutelles et évaluations triennales du chef d’établissement. « Il nous faut trouver un chemin d’équilibre qui évite les confusions et permette une communication entre les deux dispositifs », estime Yann Diraison.

Autre sujet : celui du périmètre d’évaluation, en lien avec le caractère propre de l’Enseignement catholique. Difficile d’imaginer que celui-ci ne porte que sur la partie enseignement, inséparable de la dimension éducative au sein des établissements du réseau. « Il n’y a pas de désaccord sur le fond mais une méthodologie à préciser », pointe Yann Diraison.

S’agissant des équipes d’évaluateurs intervenant dans les établissements catholiques, il est acquis qu’elles comprendront des représentants du réseau. Concernant les ensembles scolaires, la commission Permanente demande qu’ils puissent être évalués dans leur intégralité et que tous les établissements du premier degré puissent intégrer le dispositif dès 2021 avec ceux du second degré. « Si de nombreux éléments restent à éclaircir pour mieux se comprendre, il n’y a pas de crainte à avoir au contraire », insiste Philippe Delorme, secrétaire général de l’Enseignement catholique, qui voit dans ce travail commun « une vraie source d’enrichissement ».

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